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CID & ASSOCIÉS

Cabinet d’avocat en droit des affaires, spécialisé en droit des entreprises et des entrepreneurs en difficulté, restructuring et M&A responsable.

Notre expertise : Prévenir, accompagner, gérer les situations de crise, tout en étant présents dans les phases de redressement et de croissance externe. 

Cid & Associés - Accompagnement

« À vos côtés, pour éviter le pire et construire le meilleur… »

Au sein de CID & Associés, nous savons que la vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille et nous croyons aux valeurs d’entraide et à l’importance d’un accompagnement positif

Nous mettons donc nos compétences, expertises et expériences de vie au service des chefs et cheffes d’entreprise, particulièrement quand ils/elles rencontrent des difficultés. Nous les écoutons. Nous connaissons leur vulnérabilité face à une crise qui frappe l’entreprise qu’ils/elles dirigent, la difficulté de prendre certaines décisions, le sentiment d’infinie solitude qui peut les assaillir et leur faire perdre le sommeil. Mais nous croyons également à leur capacité de maintenir le cap, voire en changer quand cela s’avère nécessaire et de se dépasser pour autant qu’il/elle se sente soutenu·e, accompagné·e, rassuré·e sur ce qui peut être fait ou non.

Il est fréquent qu’un parcours professionnel présente des fractures. La façon dont l’entreprise et son/sa/ses dirigeant·e·s franchissent les obstacles, se positionnent et avancent n’est jamais le fruit du hasard. L’anticipation et savoir s’entourer sont les clés de la résilience.

Fort de son expérience, CID & Associés accompagne également les opérations de cession et de prises de participation responsables (distressed M&A) et de développement qui sont un prolongement naturel de son activité principale et du cycle de vie des entreprises.

Logo O3 Partners

Pour augmenter les chances de retournement des entreprises qu’elle accompagne, Isabelle Didier a fait le choix de créer avec des associés, experts-comptables et d’autres avocats, la SPE O3 Partners, première société pluriprofessionnelle réunissant avocats, experts-comptables (dont 2 experts judiciaires) et administrateur judicaire. Elle en est la directrice générale et exerce en son sein la profession d’administrateur judiciaire. Ce partenariat permet une collaboration structurante régulière mais non exclusive.
Travaillant selon un modèle collaboratif, nous croyons à l’importance des synergies et au besoin de faire évoluer tout autant les mentalités que l’accompagnement pour servir les entreprises, leurs dirigeants et leurs parties prenantes, dans toutes les étapes de la gestion de crise puis de la vie de l’entreprise. La première étape consiste à rétablir les liens de confiance avec les partenaires. À cette fin, nous présentons aux parties concernées, avec pédagogie et objectivité, notre analyse de la situation et les raisons de croire au futur.

COMPLÉMENTARITÉ

Travailler en synergie pour bâtir des solutions réalistes et durables

Pour pouvoir réunir rapidement les expertises complémentaires nécessaires qu’elles soient juridiques, comptables ou financières mais également en matière de ressources humaines, de management ou de marketing… nous avons noué des relations fortes avec des professionnels issus d’autres métiers indispensables au retournement de l’entreprise. 

Nous faisons le choix d’une organisation bâtie sur des partenariats structurants et durables avec ces professionnels aux compétences reconnues pour disposer en toutes circonstances, dans des délais rapides, des ressources adaptées aux enjeux.

Parce que nous savons travailler en synergie, nous mettons en commun nos expériences et savoir-faire comme autant de leviers pour mieux comprendre les situations afin de construire les solutions adaptées aux personnes et permettant de remédier aux problèmes. 

À PROPOS

L’équipe

Collaborateurs

Une équipe soudée et diverse dans le respect des valeurs RSE

Isabelle Didier

Administratice Judiciaire & Avocate

Un double statut d’avocat et d’administrateur judiciaire, dotée d’une âme entrepreneuriale et ouverte à l’international.

O3 Partners

Partenariat

Des équipes en commun avec O3 Partners

Dans un environnement marqué par des cycles et des crises, l’entrepreneur doit savoir se faire assister

Depuis 2020, des crises d’une rare violence ont fragilisé le tissu économique et bousculé l’activité de nombreuses entreprises quelle que soit leur taille, aucune n’est protégée. La crise sanitaire n’est pas la première qu’affrontent les entreprises mais elle a frappé par son ampleur et son caractère global qui ont justifié les réponses exceptionnelles des gouvernements.  

Les entreprises ont été soutenues par l’État et les conséquences immédiates contenues. Cependant, avec la fin de la politique du « quoi qu’il en coûte » et le début des mesures de recouvrement des administrations fiscales et sociales, certaines d’entre elles sont ou vont être confrontées à des situations économiques et financières inextricables auxquelles elles ne pourront faire face avec leurs ressources habituelles.

Au-delà des crises globales et cycliques, les causes des difficultés rencontrées par les entreprises sont multiples et peuvent aussi bien être liées :

À des facteurs internes / endogènes, qu’ils soient techniques ou humains :

  • Problématiques RH : Décès, départ à la retraite, maladie invalidante d’une personne clef, turnover trop important, difficultés de recrutement 
  • Erreurs stratégiques : Diversification malheureuse, dégradation de la marge…
  • Perte de chiffre d’affaires, rupture de contrats clients 
  • Retards de règlement ou irrécouvrabilité de créances 
  • Litiges avec un important client/fournisseur 
  • Risques cybercriminels
  • Sinistres mal assurés
  • Contentieux générant des dommages et intérêts importants 
  • Incapacité juridique à modifier les clauses contractuelles pour imputer la hausse des matières et de l’énergie ....

Ou bien être liés à des facteurs exogènes :

  • Changement durable d’habitudes de consommation (uberisation)
  • Disparition et l'obsolescence d’un produit et de services attachés 
  • Disparition d’acteurs clés dans une chaines de production, victimes d’un marché erratique
  • Effets domino de la politique internationale et d’un monde globalisé
  • Conditions climatiques défavorables et leurs répercussions sur la consommation des ménages et des entreprises
  • Pénurie de matières premières qui ralentit l’activité 
  • Hausse des prix de l’énergie qui dégrade la marge

Alors c’est l’ensemble de la chaîne de valeur (production, logistique, distribution, etc.), de la filière dont l’entreprise est un maillon qui en subit les conséquences.

Une entreprise peut à tout moment et quelle qu’en soit la cause, rencontrer des problèmes sérieux qu’elle juge insurmontables sur le moment. Pourtant des solutions s’ouvrent à elle. Ne rien faire n’est pas une option.

Domaines d’intervention

Accompagnement, Conseil & Stratégie

Un premier pas qui dépend de vous : savoir anticiper et s’entourer

Prévention et traitement des difficultés d'entreprise

Le choix de la procédure

Reprises et investissements responsables (distressed M&A)

Créer des opportunités pour cédants et repreneurs

Prévenir la mise en cause de la responsabilité du chef d’entreprise et aide au rebond

Dans un environnement de plus en plus instable : un droit à l’échec

Domaine d'intervention

Accompagnement, Conseil & Stratégie

Personne ne connaît mieux la structure que le chef de l’entreprise, lui-même. Il sait ce qui la fragilise. Il connaît ses forces et le degré d’attachement des parties prenantes à sa société et à ses équipes.

En revanche, sa dynamique d’entrepreneur peut le pousser à ignorer ou à minimiser les signaux de faiblesse. La continuation d’exploitation peut alors être remise en question.

Dès que les difficultés se profilent, le facteur temps est important. Le chef d’entreprise doit agir avec célérité, dans un calendrier court qui conditionne l’efficacité des mesures qu’il entend prendre.

De plus, le délai de 45 jours fixé par la loi dès lors que l’état de cessation des paiements est avéré opère comme une date butoir.

Ne pas agir, c’est obérer ses chances de succès et engager sa responsabilité. Le maître-mot est donc l’anticipation. En abordant ses partenaires suffisamment en amont, l’entreprise préserve sa relation de confiance avec ceux qui doivent l’accompagner et l’aider à se redresser.

Le travail d’analyse des causes réelles des difficultés demande un certain courage et de l’objectivité dans un moment où l’on peut se sentir seul, démuni. 

Il faut pourtant lutter contre ces sentiments, accepter sa vulnérabilité et partager ses craintes sans pour autant projeter son angoisse et créer un environnement délétère au sein de l’entreprise.

Il faut aussi pouvoir prendre du recul, échanger avec des conseils de confiance et prendre en compte les différents points de vue : commercial et marketing, juridique, comptable, fiscal (liste non limitative…) et ceux des hommes et femmes qui composent l’entreprise.

Tout n’est jamais entièrement de la faute des autres. Il faut savoir reconnaître sa part de responsabilité et accepter d’entendre les critiques. 

Ce travail d’analyse se traduit parfois par un douloureux sentiment de perte. Il faut savoir se faire aider, pour accepter de perdre ce qui était, et avancer vers ce qui sera. C’est une expérience éprouvante mais il y a toujours un après.

Pour cela il faut se faire assister dès l’apparition des premiers symptômes et réunir des professionnels expérimentés ayant l’habitude de la gestion de crise, de celles qui peuvent balayer tel un tsunami une entreprise non préparée à l’affronter. 

Être accompagné dans

La prise de décisions

Pour prendre les bonnes décisions, le dirigeant se tourne vers ses conseils habituels, expert-comptable, avocat, mais face à la brutalité et la complexité de ces situations, à la remise en cause qu’elles provoquent et aux risques induits, ils peuvent, ensemble, trouver nécessaire de disposer de ressources spécialisées complémentaires et d’échanger pour valider leur diagnostic et limiter les risques qui naissent dans cette période de trouble.

CID Avocats se rend disponible pour échanger avec l’entreprise et ses conseils et leur apporter un éclairage différent et donc utile pour prendre les décisions opportunes.

Domaine d'intervention

Prévention et traitement des difficultés d'entreprise

Après le moment de cristallisation de la crise, après la remise en cause de certitudes trompeuses par la phase de diagnostic, parce que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, il est urgent d’y remédier.

Les ressources de l’entreprise sont toutes entières tournées vers un objectif vital : préserver le souffle de la société par l’accélération du recouvrement des créances clients, la mobilisation du compte clients, des demandes de délais… et un intense effort commercial est engagé mais cela n’est pas toujours suffisant.

L’entreprise connaît généralement ses faiblesses et identifie les actions à mener mais elle a parfois besoin d‘aide pour y porter remède. 

Lorsque les mesures de restructuration en interne ne suffisent pas, lorsque la trésorerie ne permet aucune flexibilité, lorsque l’état de cessation des paiements se profile, alors il faut envisager les procédures préventives ou collectives selon le niveau de dégradation de la situation de l’entreprise.

Fort du traitement par Isabelle Didier et ses collaborateurs de plus de 6000 procédures collectives, que ce soit comme administrateur judiciaire, mandataire judiciaire, ou comme avocat, CID Avocats a une parfaite maîtrise de l’ensemble des outils qu’offre la loi :

Mais également la gestion pour le compte d’autrui au travers des administrations provisoires ou des liquidations amiables.

 

CID Avocats peut vous guider dans les particularités et conditions de chacun de ces outils, ainsi que vous présenter leurs avantages et inconvénients en fonction de votre situation propre et une estimation de leur coût.

Le regard de CID Associés sur la boite à outils judiciaire

Une procédure préventive, gage de pérennité des entreprises fragilisées  

Plus tôt l’entreprise s’adresse à ses créanciers ou partenaires pour solliciter leur aide, meilleures sont ses chances de retournement. Il est essentiel que cette démarche intervienne avant la dégradation de la relation de confiance. 

Cela suppose d’expliquer avec objectivité les origines des difficultés et de justifier auprès des partenaires les raisons de continuer à faire confiance à l’entreprise. La production de documents prévisionnels fiables est essentielle.  

Le refus des créanciers d’accepter les propositions de la société trouve habituellement son origine dans leur défiance face à une situation trop dégradée, une réaction managériale trop tardive ou à des perspectives fantaisistes, mal présentées auxquelles personne ne peut croire.

Ne sont susceptibles d’être accompagnées par leurs créanciers que les entreprises dont le dirigeant a réagi rapidement, une fois le caractère sérieux de la situation identifié, en se faisant assister pour aider à la prise de décision et qui a mis les ressources utiles pour que la documentation juridique et comptable soit réunie et analysée afin de démontrer que : 

  • Le modèle économique de l’entreprise reste solide, sous réserve éventuellement d’évolution ou de transformation
  • Des accords de moratoire ou des abandons de créances sont nécessaires et possibles.
  • L’effort demandé aux créanciers est préférable aux conséquences destructrices d’une procédure collective.

Le travail préparatoire est donc primordial. On n’aborde pas ses créanciers pour rechercher leur aide sans avoir pris du recul et fait l’analyse préalable des difficultés et des moyens d’y remédier. Il faut également justifier les perspectives futures de l’activité au moyen de business plans et d’un IBR (revue indépendante du business plan).

Un IBR robuste et des travaux d’évaluation de l’entreprise résistant à la critique sont indispensables.

Grâce à la collaboration avec les experts judiciaires, associés d’O3 Partners, CID Avocats peut apporter à l’entreprise les outils nécessaires pour affronter cette étape de négociations toujours intense.

De façon constante, CID Avocats préconise les démarches préventives qui s’adressent aux partenaires de l’entreprise le plus en amont possible et tablent sur leur intérêt bien compris pour accompagner l’entreprise. Parfois ces démarches entreprises directement par l’entreprise et son management ne sont pas suffisantes et certains créanciers exigent que les négociations s’organisent en présence d’un mandataire de justice, généralement administrateur judiciaire au travers d’une mesure préventive de mandat ad hoc ou de conciliation. Le choix pour l’entreprise de formuler des propositions d’apurement à ses créanciers dans le cadre d’une procédure confidentielle et amiable, sous l’autorité du Président du Tribunal avec l’intervention d’un conciliateur serait gage de succès dans 70% des cas. Le mandat ad hoc n’étant pas contraint par un espace-temps, il y est souvent recouru avant l’ouverture d’une conciliation pour donner plus de chance aux négociations. Ces procédures sont souvent le moyen de retrouver du souffle et de la trésorerie grâce aux moratoires généralement accordés par les banques et principaux créanciers. C’est également un cadre favorable pour préparer une opération de cession d’une partie ou de toute l’entreprise dans le cadre d’une procédure dite de prépack (ou cession préparée) quand l’apurement du passif apparait impossible. De même que pour les négociations menées par l’entreprise, le recours à une procédure préventive ne doit pas s’opérer sans avoir soigneusement préparé le dossier en amont.

Le formidable effet levier des classes de parties affectées dans la sauvegarde accélérée

Sous l’influence du droit international, les procédures de traitement de l’insolvabilité visent à en réduire l’impact négatif en préservant les relations avec les créanciers et en favorisant des solutions et des plans auxquels les créanciers adhérent.

La procédure de sauvegarde accélérée avec classes de parties affectées, semi collective, s’avère être une solution efficace où la société si elle convainc ses créanciers de lui faire confiance, peut obtenir d’eux des efforts significatifs. Il convient de leur démontrer que la valeur de cession de l’entreprise ne permettrait pas d’obtenir de meilleures conditions d’apurement. 

La brièveté de cette procédure limite également la période au cours de laquelle l’exploitation de l’entreprise est suivie par un administrateur judiciaire et les relations avec son environnement sont perturbées.

CID Avocats a collaboré avec Yves Brulard (DDO Defenso), Jérôme Lépée (ADALTYS) et O3 Partners pour la mise en œuvre de la première application de l’ordonnance du 15 Septembre 2021. La négociation, les explications fournies aux créanciers ont abouti au plan voté par les classes de créanciers et adopté par le tribunal.

Un an après, l’absence d’effets domino sur les fournisseurs, le maintien de la confiance des clients, l’embauche de nouveaux collaborateurs ont permis de redéployer l’activité. Ces éléments très positifs et l’exécution des premiers remboursements prévus au plan démontrent l’intérêt de ce type de procédure. Elle permet de bâtir des propositions sur mesure pour les créanciers. Elle s’adresse spécifiquement aux sociétés heurtées par une crise dont le modèle économique est pérenne.

Du bon usage des procédures collectives

Certes les procédures collectives sont publiques, certes, en fonction de seuils, la présence d’un administrateur judiciaire, aux côtés du chef d’entreprise présente une certaine lourdeur et un coût mais si une bonne relation se noue, l’assistance d’un administrateur judiciaire peut être un outil efficace au service de l’entreprise. Il/elle sert de barrière à ceux des créanciers qui ne conçoivent pas de ne pas être payés, il/elle favorise la poursuite de relations pendant la période d’activité. Il/elle rassure, permet la rupture de contrats déséquilibrés et sert de lien avec la juridiction et le Ministère Public.

 Certaines activités sont moins sensibles que d’autres au caractère public et à l’image de la procédure de redressement judiciaire.

Dans de tels cas, la solution de plan d’apurement du passif homologué par le tribunal après consultation des créanciers (dont l’avis ne lie pas la juridiction) est une solution qui a fait ses preuves et nombreux sont les plans qui ont été conduits à leur terme permettant à l’entreprise de renouer avec la croissance.

Domaine d'intervention

Reprises et investissements responsables (distressed M&A)

Le plan de cession ou « reprise à la barre du Tribunal »

Parfois quand l’anticipation fait défaut ou que le niveau de la dette est insupportable, il faut savoir regarder avec clairvoyance la situation et s’attacher à préserver non la structure sociale, mais l’outil de production, ses actifs immatériels et matériels et repenser le modèle.

Quand les chiffres démontrent le caractère impossible de l’apurement du passif, quand la lente dégradation de la marge condamne l’activité, quand l’effort à consacrer pour un résultat parfaitement illusoire est trop important alors il faut s’interroger sur ses objectifs personnels.

Consacrer toute son énergie au maintien d’une entreprise déclinante, au préjudice de sa famille ou de sa santé, n’est pas un bon choix.

Pour autant il faut préserver les valeurs de l’entreprise, ses savoir-faire, ses ressources humaines dans l’intérêt des salariés mais également des partenaires de l’entreprise et de la filière dans laquelle elle exerce son activité. 

C’est pour la présentation de l’entreprise sous son meilleur jour, la valorisation de son outil de travail et le maintien de l’emploi de ses collaborateurs qu’il faut se battre.

C’est ce qui est attendu du chef d’entreprise : Réduire le préjudice des tiers, préserver l’emploi, et par le transfert de l’activité, préserver les intérêts des fournisseurs et sous-traitants ainsi que ceux des clients.

Le Prépack ou « processus de cession organisé »

Sous l’influence du droit international, la loi organise un processus de cession initié dans le cadre confidentiel d’une conciliation. 

La commercialisation en amont réduit l’impact négatif attaché à la procédure collective et à l’incertitude qui perturbe l’organisation. 

Cette phase amiable permet au dirigeant d’exposer aux principaux créanciers les enjeux, la réalité de la situation et les démarches engagées en vue d’identifier un possible repreneur ou investisseur. 

C’est également le temps des échanges constructifs avec des acteurs de la filière concernée, désireux de préserver des ressources et savoir-faire. 

Comment CID Avocats conçoit son rôle ?

Qu’il s’agisse d’accompagner un rapprochement, une cession ou une reprise, nous sommes soucieux de favoriser les synergies positives entre les parties et de leur éviter toute désillusion postérieure à l’opération, ce qui serait perte de temps, d’argent et d’énergie de part et d’autre. 

CID Avocats apporte son concours aussi bien à l’entreprise dont la cession est envisagée pour la mise en place d’un processus de cession transparent de manière à identifier le meilleur candidat possible en faisant émerger les offres préservant au mieux les valeurs, les ressources humaines, les savoir-faire et valorisant les actifs. 

CID Avocats accompagne également les entreprises désireuses de réaliser des opérations de croissance externe et d’envisager des prises de participation ou des reprises dans le cadre de procédures collectives. 

Il convient alors de démontrer au dirigeant et aux salariés de l’entreprise dont la cession est envisagée ainsi qu’au Ministère Public et au tribunal l’intérêt de l’offre et les raisons de la retenir. 

 

Les critères d’analyse sont évidemment ceux que la loi a fixés à savoir la pérennité de l’activité, le maintien de l’emploi et le désintéressement des créanciers. 

Mais CID Avocats, en accompagnant une opération de reprise, estime nécessaire d’aller au-delà, de démontrer la volonté de l’investisseur/ repreneur de réaliser une opération “juste” et plus largement, de s’engager sur la durée à l’égard des parties prenantes que sont les salariés, les sous-traitants et fournisseurs, les clients et donneurs d’ordres.

 

Les critères de pérennité et de maintien de l’emploi sont inscrits dans l’ADN du droit de l’insolvabilité depuis 1985 mais ils rejoignent et complètent heureusement les règles RSE. 

Ce rapprochement des objectifs est particulièrement opportun alors que certaines entreprises, indispensables à leur filière, sont vulnérables et que les grands donneurs d’ordre s’inquiètent de la disparition de ressources clefs. 

La moralisation des opérations de reprise devant les juridictions consulaires, menées avec transparence et professionnalisme doit permettre de rapprocher 2 mondes qui se sont ignorés. 

Parce que les richesses ne sont pas infinies, il faut préserver celles qui existent. 

On ne discute plus la capacité des grands groupes de s’intéresser aux modèles disruptifs et d’acquérir des start-up innovantes et ambitieuses. 

Qu’en sera-t-il de leur capacité à s’intéresser à des modèles anciens et à assurer leur transition et leur intégration pour éviter la disparition de compétences et de savoir-faire ? 

Le contexte post-crise crée les facteurs favorisant la disparition du ghetto où sont enfermées les entreprises en procédures collectives et une réflexion en faveur de la préservation du tissu économique et industriel.

Une opération de reprise est coûteuse. Autant faire en sorte qu’elle soit un succès sur la durée. CID Avocats s’engage donc avec ses partenaires afin de faire émerger les modes opératoires garantissant le respect des valeurs et des ressources de l’entreprise ciblée, de son dirigeant, des salariés et de toutes les parties prenantes. Elle accompagne ses clients, investisseurs et repreneurs industriels ou financiers, dans une démarche de diagnostic et dans l’élaboration d’offres conformes à la loi mais également aux normes RSE.

C’est à ce prix que les reprises en plan de cession ou dans le cadre de conciliation pourront démontrer qu’elles entendent respecter les critères de la Loi sur la durée.

Domaine d'intervention

Prévenir la mise en cause de la responsabilité du chef d’entreprise et aide au rebond

Dans un environnement économique et politique de plus en plus instable, il faut garantir un droit à l’échec.

Parce qu’elle a été mandataire judiciaire pendant 18 ans, Isabelle Didier a été amenée à s’interroger sur l’efficacité des mesures de sanctions que contient  le droit des procédures collectives destinées à assurer la prophylaxie des activités commerciales qu’elle devait mettre en œuvre.

Parce que la nature de la sanction et son quantum peuvent différer fondamentalement selon la juridiction, le juge ou le professionnel, les sanctions commerciales ne remplissent pas l’objectif que la loi leur prête.

Confier l’analyse des griefs aux mandataires liquidateurs, c’est parfois prendre le risque de l’arbitraire. Un dirigeant qui remet en cause de façon maladroite une décision de ce professionnel peut craindre de se voir sanctionné.

Le droit international apporte des modifications profondes au droit de l’insolvabilité en imposant le principe de bonne foi du dirigeant et le droit à l’erreur et au rebond.

Ces évolutions quasi philosophiques et fondamentales, indispensables pour préserver l’esprit d’entreprendre ne sont pas encore rentrées dans toutes les pratiques.

Il faut que l’analyse de l’opportunité des sanctions par les organes de la procédure repose sur les éléments de contexte qui ont conduit à la procédure collective.

Inversement, il appartient au chef d’entreprise de veiller à accorder du temps aux professionnels pour expliquer le contexte, coopérer et fournir l’ensemble de la documentation comptable et juridique favorisant le recouvrement des actifs et la vérification du passif.

La décision d’effectuer une déclaration de cessation des paiements qui n’est pas accompagnée d’une aggravation du passif ou de moyens ruineux pour poursuivre l’activité n’est pas répréhensible.

Au-delà de l’accompagnement et l’écoute professionnels que nous offrons, nous ne pouvons que recommander au chef d’entreprise de se faire aider à titre personnel pour être en capacité d’aider son entreprise et de préserver ceux qui lui sont chers. Il existe des professionnels dont l’aide peut être précieuse. Il existe des associations qui sont des lieux d’échanges entre pairs. Il est essentiel de savoir que cette douloureuse expérience a été vécue par de nombreux autres: chef d’entreprise, artisan, professionnel libéral, agriculteur et qu’il y a un après, différent mais riche de l’expérience vécue.

La gestion des conflits d’intérêts

Dans un groupe, la période qui précède la décision d’effectuer une déclaration de cessation des paiements ou une demande de sauvegarde est un moment particulièrement délicat.

Les prises de décisions qui concernent une entité entraînent des conséquences sur les autres sociétés du groupe.

Le management est confronté à des situations schizophréniques où les flux de trésorerie sont autant de décisions complexes.

Il peut être judicieux dans de telles circonstances de mettre en place un comité consultatif et d’y associer des conseils extérieurs pour apprécier l’opportunité de telles ou telles décisions et de les documenter.

Le risque de sanction civile ou pécuniaire contre le dirigeant, l’administrateur, le gérant de fait est réel de même que les cas de banqueroute pour avoir favorisé une autre société dans laquelle il avait un intérêt.

Au-delà de l’accompagnement et l’écoute que nous pouvons apporter, nous ne pouvons que recommander de casser le cercle de la solitude.

La période suspecte et le risque d’annulation d’actes

Les actes accomplis pendant une période dite suspecte, et qui peut aller jusqu’à une durée de 18 mois avant l’ouverture d’une procédure collective, peuvent être annulés par le Tribunal.

Il s’agit d’annulation le plus souvent de paiements considérés comme préférentiels alors que la société était en état de cessation des paiements ou de mise en place de sûretés ou d’une fiducie pour garantir des dettes antérieures.

Afin de sécuriser certaines opérations, il est utile de soumettre à l’analyse a priori les actes susceptibles d’être ultérieurement remis en cause. Nous pouvons vous accompagner dans cette réflexion qui est tant juridique que financière.

La méthode

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1.UN ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ ET UNE TOTALE DISPONIBILITÉ

Isabelle DIDIER et ses collaborateurs s’impliquent au quotidien aux côtés des dirigeants.

Des échanges avec les équipes et les conseils historiques de l’entreprise sont recherchés pour obtenir une vue exhaustive de la situation et apprécier l’ampleur de la crise vécue par l’entreprise, afin de déterminer les solutions possibles.

Les relations de confiance qui sont ainsi nouées canalisent le stress et favorisent l’émergence de solutions réalistes et pragmatiques dans le respect de la loi et de l’humain.

Pugnacité, imagination et agilité sont des termes que l’on associe fréquemment au cabinet.

Quel que soit le mandat confié, CID Avocats assure à son client (créanciers, clients, repreneurs…) le même engagement.

2.PROPOSER, S’ADAPTER ET PRÉPARER

Après des échanges nourris avec le dirigeant et ses équipes, mais également les conseils habituels, et l’étude de la documentation disponible, CID Avocats livre son analyse de la situation et propose des axes d’action.
L’objectif poursuivi est de réunir les compétences pour bâtir un plan stratégique réaliste que l’entreprise et les hommes et femmes qui la composent peuvent assumer.

CID Avocats apporte son expertise et le fruit de son expérience pour permettre au dirigeant de faire le juste choix parmi les solutions envisagées en attirant son attention sur la nécessité de prendre en compte les intérêts de l’ensemble des parties prenantes et sur les éventuels risques induits par les choix.

CID Avocats prend en compte et intègre la capacité de résilience et la volonté du dirigeant et de ses équipes pour imaginer, expliquer et bâtir les options de sortie de crise adaptées aux facteurs humains. 

3.RECONSTRUIRE UNE ORGANISATION PLUS RÉSILIENTE et respectueuse

C’est en dégageant des solutions respectueuses des intérêts de l’ensemble des parties prenantes qu’Isabelle DIDIER et les experts qui l’accompagnent sont en mesure d’aider l’entreprise à renouer des liens de confiance avec ses collaborateurs et ses partenaires, facteur de pérennité de l’entreprise.

De même, la démarche de CID Avocats visant à préserver l’équilibre entre les intérêts en présence et à réduire le préjudice des tiers en fait un interlocuteur fiable pour des créanciers et des co-contractants souhaitant intervenir de manière constructive dans les procédures collectives et ainsi préserver leurs intérêts.

4.PRÉSERVER LES VALEURS ET SAVOIR-FAIRE

Nous mettons notre expertise et notre énergie au service de l’entreprise et de son dirigeant pour préserver l’activité et l’emploi, dans le respect des intérêts parfois contradictoires des parties prenantes.
Nous voulons protéger la capacité d’entreprendre du dirigeant, son moral et celui de ses équipes, leurs valeurs, leur savoir-faire et leur fierté.
Nous savons faire part de notre analyse et des solutions qui en découlent avec pédagogie et respect, particulièrement quand le constat doit être fait d’une incapacité à redresser l’entreprise.
Une fois la décision prise, nous sommes en mesure d’expliquer et de défendre le projet retenu devant les parties prenantes et les autorités amenées à juger de leur pertinence.

5.L’OBJECTIF À ATTEINDRE : LE RETOUR À LA SÉRÉNITÉ

Une fois l’état paroxystique de la crise traité, l’entreprise doit continuer sa réflexion et sa mutation pour que la prise de conscience, fruit du diagnostic sans concession, imposée par la crise, concomitante à l’intervention de conseils externes ne reste pas sans suite.
Il faut profiter de ce climat de tension pour mettre en place les décisions garantissant la continuité de l’activité, la stabilité de son modèle et sa rentabilité ainsi que la préservation des ressources humaines.
Les conseils, qui ont participé au diagnostic, aideront à la hiérarchisation des objectifs.

6.FAIRE PERDURER LA RELATION HUMAINE

Nos plus grandes fiertés :

  • La mise en place de relations durables, partenariales et d’estime avec les conseils habituels des entreprises accompagnées
  • Les relations de confiance durables nouées avec les chefs d’entreprise accompagnés, le recours à notre analyse et nos conseils sur des sujets divers alors que l’entreprise est sortie de l’œil du cyclone
  • Le sourire des équipes rassérénées, preuve que les salariés ont retrouvé leur foi en l’entreprise.
  • La conclusion d’opérations de croissance externe durables

CID Avocats : un cabinet d’avocat particulier…

Un double statut

Il existe, en France, 70 000 avocats et 140 administrateurs judiciaires.
Seuls 4 professionnels bénéficient du double statut d’avocat et d’administrateur judiciaire.
Isabelle Didier a prêté serment pour l’exercice des professions d’avocat et d’administrateur judiciaire en 2007

Une logique partenariale et collaborative

Parce qu’une crise est souvent multifactorielle, sa résolution est complexe.

CID Avocats propose aux conseils habituels de l’entreprise (avocat, expert-comptable), de leur apporter  une aide et des compétences spécifiques issues du double statut d’avocat et d’administrateur judiciaire afin de leur permettre d’accompagner leur propre client qui rencontre des difficultés.

La mise à disposition de ces compétences permet au conseil habituel de préserver sa relation avec son client tout au long de la phase de traitement de la crise et au-delà.

Des partenariats bâtis sur le respect professionnel réciproque, noués avec les conseils habituels de l’entreprise, ainsi qu’avec des sachants-experts du secteur où évolue l’entreprise en difficultés, couplés avec la parfaite connaissance du domaine de la restructuration permettent à CID Avocats de comprendre les enjeux de l’entreprise au sein de sa filière, ses atouts et ses faiblesses et d’orienter le choix de la solution à retenir.

La SPE O3 Partners : un modèle de coopération pluriprofessionnelle

Fin 2020, Isabelle Didier ouvre le capital de la selarl d’administrateur judiciaire qui devient O3 Partners, première et à ce jour, seule société pluriprofessionnelle d’exercice (SPE) réunissant les trois professions d’administrateur judiciaire, d’avocat et d’expert-comptable.

La structure qui est composée de 7 associés et peut compter sur une centaine de collaborateurs, dispose de bureaux à Paris (75), Nice (06), Poissy (78) et Rueil-Malmaison (92).

Le partenariat structurant, mais non exclusif, avec la SPE O3 Partners permet à CID Avocats de bénéficier de compétences d’experts en matière financière. Grace à cette expertise, CID Avocats élabore l’ensemble de la documentation nécessaire pour structurer les plans et recueillir le soutien des créanciers. Il analyse de façon circonstanciée les opérations susceptibles d’être remises en cause et d’engager la responsabilité du chef d’entreprise. Et peut ainsi grâce à l’évaluation de l’entreprise cible, accompagner avec pertinence un repreneur dans ses opérations de croissance externe.

Une ouverture internationale

Collaboration et coopération internationales

Une restructuration et les négociations qu’elle suppose dépassent fréquemment le territoire national et nécessitent l’assistance et les compétences de professionnels hors de nos frontières. Parce que Isabelle Didier, en sa qualité de présidente du GRIP 21, intervient depuis 30 ans comme expert au sein du Groupe V de la CNUDCI et de la Banque Mondiale, elle offre à ses clients un important réseau professionnel international né de cette participation et la maîtrise des MARD, favorisant l’émergence de solutions équilibrées.

Un engagement RSE

Depuis 20 ans, l’Institut de l’Entreprise, IDEP a entrepris d’assurer la formation de membres issus d’environnements variés. Isabelle Didier a bénéficié de cette incroyable opportunité. La formation dispensée par l’IHEE a fortement marqué chacun·e des auditeur·rice·s. La présentation de l’engagement RSE des groupes membres de l’IDEP s’est traduite chez nombre de auditeurs·rices par des évolutions ou des choix de carrière directement issus de cette étape de leur vie professionnelle.

L’engagement de CID Avocats de contribuer à rendre plus responsable le Second Marché des Entreprises, a conduit à une réflexion en matière de ventes et reprises responsables avec Green Angels, et Réseau 137.

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